Le 5 mai 2022, l’Association des étudiant·e·s de la maîtrise et du doctorat en communication (AÉMDC) de l’UQAM a tenu son 20e colloque interuniversitaire sur le thème « Confronter/Réunir ». Ce colloque a mis en avant divers thèmes autour de la communication et de la diversité culturelle. J’ai eu le plaisir d’intervenir à ce colloque de deux jours. Mon intervention portait sur le thème « Communication patrimoniale et construction identitaire dans les pays du Sud ».
Cette intervention nous a offert l’occasion d’aborder les impacts de la fracture numérique sur la diversité culturelle. Malgré la révolution numérique, les pays du Sud restent souvent des consommateurs passifs dans un système de communication global dominé par les puissances occidentales. Ce déséquilibre, déjà abordé dans le cadre des débats sur le Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Communication (NOMIC), crée une circulation unilatérale des contenus, où les voix du Sud sont rarement entendues.
L’absence de stratégies communicationnelles structurées pour valoriser le patrimoine culturel constitue un frein majeur à la reconnaissance et à la promotion des singularités culturelles de ces pays. D’où un plaidoyer pour une meilleure utilisation des technologies numériques afin de faire connaître le patrimoine culturel et d’en faire des outils de renforcement de l’identité. La communication patrimoniale est cruciale pour l’affirmation identitaire, permettant aux peuples de réaffirmer leur héritage et de revendiquer une place dans le paysage mondial.